Arrogance, Insolence, trafic d’influence, règne de l’impunité, une administration bigarrée, déraillée, complètement en déphasage aux principes fondamentaux du code de conduite des services techniques de l’urbanisme et des cadastres.
Des autorisations de construire de complaisance sans aucune étude préalable de l’environnement du cadre de vie originel, des impacts néfastes sur les riverains. La vie des populations n’a aucune importance ici au Sénégal tant qu’on a entre ses mains souvent souillées le beurre et l’argent du beurre. Car cet immeuble à huit (8) étages qui surplombe les Villas 4a et 5b complètement noyées dans les tonnes de fer, de béton armé, de ciment, de sable, a déjà commencé à créer chez ces paisibles habitants de la zone b des problèmes d’assainissement. Il va falloir réinventer tout le système d’évacuation des eaux usées, magistralement installé par les colons sur une période de cent (100) ans. Voilà qu’un anarchiste, simple nouveau parvenu venu de nulle part, finira par installer un désordre avec son lot de conséquences incalculables qui finiront par impacter des milliers d’âmes qui ne savent plus à quel saint se vouer ?
Les règles de mitoyenneté foulées aux pieds
Le simple fait d’avoir osé violer les principes de mitoyenneté en foulant aux pieds certains préalables fondamentaux dénote une fois de plus que notre pays le Sénégal doit être normé. Car plusieurs étapes sont à franchir avant l’obtention d’une autorisation de construire. Beaucoup d’ouvertures en hauteur surplombant toutes les villas aux alentours dont celles numéros 4A et 5B où vivent des centenaires dont un aura rendu l’âme l’année dernière. La violation de domicile avec des intimités des uns et des autres est tellement flagrante que certains d’entre ces riverains seraient sur le point de quitter les lieux. Tellement les menaces sont grandes. L’effet Domino risquerait de se passer. En effet, si les autorités compétentes n’y prennent garde en mettant un terme à cette anarchie architecturale, toute la configuration de cette belle cité va se métamorphoser en hauteur de R+8 alors qu’elle devrait être limitée qu’à R+3 selon le code de l’urbanisme. Une réglementation claire sans équivoque. L’entreprise de bâtiment SABLUX malgré toutes les sommations interpellatives, continue de s’entêter. Ce qui est effarant c’est le mutisme des autorités municipales notamment le Maire qui devait monter en première ligne pour protéger ses populations. Cette même entreprise est entrain de démolir le quartier paisible du Point E et s’attaque maintenant à la Zone B. Des troubles de coexistence sont entrain d’être créés. Un immeuble d’une quarantaine d’appartements avec un réseau d’assainissement des eaux usées et prévu pour une seule maison. Jamais à la Zone B on aura constaté des inondations, excepté cette année où les eaux stagnantes auront complètement rendu hideux ce beau quartier.
Ndiapaly GUEYE, journaliste indépendant, Lanceur d’alerte
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