Réunis à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (Cop 26), lequel se tient depuis le 31 octobre à Glasgow, plus de 100 pays ont adhéré au projet d’une guerre contre le méthane ; gaz à effet de serre identifié comme 28 fois plus chauffant que le CO2. Initié par les Etats-Unis et l’Union Européenne, ce projet baptisé « Pacte global pour le méthane », vise à réduire de 30% d’ici à 2030 les émissions de ce gaz.
Plusieurs dizaines de pays dont le Canada, la Corée du Sud, le Vietnam, la Colombie, l’Argentine ont souscrit au projet.
S’exprimant, lundi 1er novembre, devant les dirigeants mondiaux, le président des Etats-Unis Joe Biden avait annoncé que 70 pays avaient rejoint la coalition anti-méthane. Il avait à cet effet les ‘autres pays réticents à les rejoindre. Pour lui, le « Pacte global pour le méthane » est la « stratégie la plus efficace pour ralentir le réchauffement climatique à court terme ».
« Le méthane est l’un des gaz que nous pouvons réduire le plus vite. Le réduire ralentirait immédiatement le réchauffement », a fait savoir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Deuxième gaz à effet de serre en termes de quantités émises, le méthane est responsable d’un quart du réchauffement climatique depuis l’ère préindustrielle. Il dispose d’un pouvoir de réchauffement qui serait 80 fois supérieur au CO2 d’ici 20 ans.
K. KOUAME
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